Blog de djP

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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le coravona... sur LA covid19 sans jamais avoir osé le demander

Publié par djp sur 20 Octobre 2020, 21:15pm

Catégories : #infos et coups de gueule

Je copie/colle ici deux articles qui démystifient raisonnablement la crise sanitaire actuelle alors que nous sommes les objets de l'absurdité d'un couvre-feux, invités à ne pas fréquenter d'amis et même face à l'interdiction spécifique de la vente de pop-corn dans les cinémas !
Nous voilà donc dans la dernière ligne droite vers le re-confinement ! L'ultra-prévisible depuis juin, qu'une petite bande de foutus hypocrites fait avaler à la petite cuillère pour qu'au bout du compte, gavé, le publique s'endorme plus encore.

Voyage d’un réanimateur au centre de la COVID-19

L’AIMSIB a réclamé au Dr Pascal Sacré, médecin réanimateur, de nous apporter l’état des connaissances en matière de thérapeutique de la Covid-19 en ce mois d’Octobre 2020. Son exposé est précis, méticuleux et cherche à ne pas perdre les non-médecins en cours d’article, nous le remercions chaudement de la qualité de ce que nous pouvons publier grâce à lui aujourd’hui. Oxygène, chloroquine, vitamines, sels minéraux, quelles utilités? Quand les prescrire? Voici les conclusions qu’il a tiré après six mois passés au contact de cette nouvelle pathologie. Bonne lecture.

Introduction

La maladie COVID-19 est apparue en Europe et sur le continent américain en 2020, suite à l’émergence d’un nouveau virus au départ de Chine en 2019. Ce nouveau virus fait partie de la famille bien connue des coronavirus ayant déjà produit deux épidémies particulièrement sévères, en 2003 et 2012. Ce nouveau virus est appelé SRAS-CoV-2, troisième coronavirus responsable d’un syndrome de détresse respiratoire sévère. La gravité de ce syndrome est surtout caractérisée par une hypoxémie, à savoir un manque d’oxygène dans le sang. Nous avons constaté que cette atteinte pulmonaire sévère ne s’observait que chez un nombre relativement restreint des patients infectés par le SRAS-CoV-2 qui la plupart, sont même asymptomatiques ou seulement atteints d’un syndrome grippal, voire d’un simple rhume. Les premières statistiques sur le profil des cas de COVID-19 sont disponibles pour la Suisse

Fig.1: Décès en fonction des âges

Pour les malades les plus sévèrement atteints, principalement des gens âgés et/ou fragilisés par une ou des maladies chroniques (insuffisances cardiaque, respiratoire, rénale, diabète, hypertension artérielle, obésité…), la mortalité serait légèrement supérieure à celle de la grippe saisonnière, les chiffres précis devant encore être évalués.

Ces chiffres font, encore aujourd’hui, l’objet de controverses, certains scientifiques et médecins soutenant, preuves à l’appui, que la mortalité a été surestimée par les centres de santé officiels :
https://www.mondialisation.ca/coronavirus-et-nombres-de-deces-douteux/5645433
https://powerandharmony.com/covid19-terrorisme-mediatique-manipulation-chiffres/
https://powerandharmony.com/covid19-les-chiffres-ne-mentent-pas/

Il m’est apparu important de préciser plusieurs points en rapport avec la maladie COVID-19, son diagnostic clinique et radiologique et les grands points de sa prise en charge en réanimation. Je termine sur le décalage entre la présentation de la maladie à la phase aigüe (mars-avril 2020) et sa présentation aujourd’hui.

COVID-19 pour un réanimateur : UN ARDS (SDRA) sévère

Une des pathologies graves les plus fréquemment rencontrées en réanimation touche la fonction respiratoire, à savoir l’oxygénation du sang (O2) et l’élimination du gaz carbonique (CO2), produit du métabolisme, au travers d’une atteinte de l’organe de la respiration, les poumons. Il s’agit de l’ARDS pour Acute Respiratory Distress Syndrome.

SDRA en français, pour Syndrome de Détresse Respiratoire Aigu.

Décrit en 1967, il représente encore 10% des admissions en soins intensifs avec une mortalité de 40 à 50%. (Ashbaugh DG, Bigelow DB, Petty TL, Levine BE, « Acute respiratory distress in adults », The Lancet, 1967 ;2 :319-32 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5537110/  ). L’ARDS ou SDRA entraîne surtout une atteinte de l’oxygénation du sang.

Oxygénation – O2

Normalement, nous prenons l’oxygène (O2) dans l’air ambiant à l’inspiration, et éliminons le gaz carbonique (CO2) à l’expiration. Cette activité est fondamentale. Nous respirons environ 20 000x/jour, 550 millions de fois sur une vie de 75 ans. L’air ambiant, à une altitude normale qui correspond au niveau de la mer, est chargé d’oxygène à 21% et cela suffit amplement. Les données mesurées dans le sang (artériel si possible) sont la PaO2 (pression partielle en O2 du sang artériel) et la SaO2 (saturation de l’hémoglobine du sang artériel en O2) reflétée par la SpO2 (la saturation pulsée au doigt en O2) :


En soins intensifs, nous monitorons surtout, en continu, la SpO2 (par un capteur au bout du doigt comme sur la figure 1, parfois à l’oreille).

Dans les cas sévères, nous y associons une surveillance régulière de la gazométrie artérielle (prise de sang par un cathéter placé dans une artère) qui donne entre autres la PaO2, la SaO2 et le taux d’hémoglobine, la protéine qui transporte l’oxygène dans le sang.

Les paramètres importants mesurés sont :
– Le taux d’hémoglobine (transporteur de l’oxygène dans le sang)
– La quantité d’oxygène transportée par l’hémoglobine reflétée par la SaO2, elle-même approximée par la SpO2 mesurée en continu
– La PaO2 ou pression partielle de l’oxygène dans le sang artériel en mm Hg (mercure)

 

Saturation de l’hémoglobine en fonction de la PaO2

Ce graphe (Figure 2) illustre la relation entre la Sa02 (saturation de l’hémoglobine en oxygène dans le sang artériel en %) et la PaO2 (en mmHg). Elle n’est pas linéaire mais représentée par une courbe sigmoïde. Cela veut dire qu’une baisse de SaO2 (reflétée par la SpO2) de 10% (100 à 90%) représente une baisse de PaO2 de 40 mmHg (100 à 60 mmHg) !

L’oxygène est vital. Certains organes en sont absolument dépendants et une privation d’oxygène de quelques minutes peut avoir de graves conséquences, notamment pour le cerveau ou pour le cœur. Une baisse d’oxygène dans le sang s’appelle hypoxémie, c’est LE problème de l’ARDS (ou SDRA).

C’est le problème vital initial du COVID-19 : L’hypoxémie sévère.

La présentation initiale du COVID-19 se confond avec la présentation d’un ARDS (SDRA), représentant en moyenne (variantes nationales) 10% des admissions en soins intensifs et tuant environ un patient atteint sur deux. L’aggravation du pronostic (chances de survie) par l’existence de comorbidités (obésité, pathologie chronique, âge>60 ans) était déjà bien connue dans tout ARDS, depuis sa description en 1967.

Traitement de l’ARDS (SDRA) :

En plus du traitement de la ou des cause(s), le traitement de l’hypoxémie était déjà bien codifié et n’a pas beaucoup changé en 30 ans, il faut augmenter la concentration de l’oxygène dans l’air inspiré par le malade, au moyen d’une ventilation non invasive (par un masque ou des lunettes dans le nez), ou, pour les cas plus sévères, d’une ventilation invasive avec intubation de la trachée et branchement du malade à une machine (respirateur). On va également mettre de la pression (positive) dans les alvéoles pulmonaires, les petits sacs ouverts où se produisent les échanges gazeux (d’O2 et de CO2). Ainsi les sacs restent ouverts et les échanges gazeux peuvent se produire en permanence.

Le médecin peut augmenter la concentration de l’oxygène dans l’air inspiré jusqu’à 100 % : oxygène pur, soit 5x plus que dans l’air ambiant (21% à la surface de la mer).

Respirer de l’oxygène pur n’est pas idéal mais l’urgence, dans l’immédiat, est de remonter la PaO2 au niveau d’organes vitaux en souffrance et d’éviter la mort.

Une autre démarche thérapeutique utilisée dans l’ARDS (SDRA) est la mise du patient intubé et endormi sur le ventre. Cette démarche utilisée dans le COVID-19 est connue depuis longtemps et peut être bénéfique dans tout ARDS (SDRA), quelle qu’en soit la cause.

Cette pratique s’appelle le décubitus ventral.

Certaines personnes vont mieux répondre (en termes de bénéfice sur l’oxygénation) que d’autres. Pour le savoir, il faut essayer au moins deux séances de 8 à 18 heures.

Dans l’ARDS (SDRA), pathologie sous-jacente au COVID-19, l’organe du corps touché est le poumon et cela donne ça en imagerie :

CT-scanner pulmonaire normal

Les alvéoles (sacs) pulmonaires sont remplies d’air, qui apparaît en noir sur l’image.

CT-scanner pulmonaire anormal (ARDS-SDRA)

 

Rx Thorax (ARDS-SDRA)

ATTENTION, ces images ne sont pas spécifiques d’un COVID-19 ! Nous les retrouvons dans les pneumopathies infiltratives diffuses (PID) dont les pneumopathies interstitielles aigues hypoxémiantes que l’on peut retrouver dans les hémorragies intra-alvéolaires, les pneumopathies médicamenteuses (amiodarone), les pneumopathies toxiques et les maladies de système ainsi que les vascularites. Elles sont retrouvées dans un ensemble de pathologies pulmonaires regroupées sous ce terme générique d’ARDS ou SDRA.

L’ARDS ou SDRA peut être causé par un grand nombre de causes, intra-pulmonaires ou extra-pulmonaires, infectieuses ou non infectieuses.

Causes intra-pulmonaires :
-Pneumonie bactérienne, virale (grippe, virus respiratoire syncitial ou VRS, SRAS)
-Pneumopathie chimique (inhalation de liquide digestif) ou par inhalation de fumée
-Traumatisme thoracique

Causes extra-pulmonaires :
-Pancréatites (inflammation généralisée du pancréas avec nécrose)
-Infections extra-pulmonaires avec sepsis (infection) sévère et/ou choc septique
-Brûlures étendues
-Choc cardiogénique (défaillance cardiaque de toutes origines)
-Etc.

Donc, on le voit, les lésions en verre dépoli décrites comme typiques d’un COVID-19, sont typiques de l’ARDS (ou SDRA), pas d’une cause en particulier.

On les rencontre notamment dans les pneumonies infectieuses à germes dits atypiques, tels que Mycoplasma Pneumoniae, Chlamydia Pneumoniae ou Legionella Pneumophila, mais aussi dans des pneumopathies non infectieuses (PID ou pneumopathies infiltratives diffuses). Il faut toujours faire un diagnostic différentiel, surtout chez les personnes présentant une ou des comorbidités sévères (diabète, obésité, maladie chronique rénale, pulmonaire, cardiaque…), ce qui est le cas de la plupart des personnes admises en soins intensifs en période COVID.

 Le problème est justement de retenir un diagnostic de COVID sans envisager d’autres causes possibles, surtout en cas de RT-PCR négative.

Le traitement symptomatique de la pneumonie COVID-19 sévère est le traitement de l’ARDS (SDRA) :

  • Oxygénothérapie par voie non invasive (masque, lunettes nasales)
  • Oxygénothérapie par voie invasive (intubation trachéale)
  • Pression positive dans les alvéoles (sacs) pulmonaires
  • Décubitus ventral (sur le ventre) alterné avec décubitus dorsal (sur le dos)

À retenir :

La pneumonie COVID-19 sévère se manifeste par un ARDS (SDRA) avec hypoxémie sévère. Une autre pneumonie virale bien connue pouvant donner un ARDS(SDRA) est la grippe. L’ARDS (SDRA) a été caractérisé  en 1967. En 50 ans, sa mortalité reste élevée, 40 à 50%, soit 1 patient sur 2. La prise en charge est standardisée, essentiellement symptomatique et cible l’hypoxémie (manque d’oxygène dans le sang).

COVID-19 pour un réanimateur : pas seulement un ARDS (SDRA)

Nous avons découvert assez rapidement que cet ARDS associé à la pneumonie COVID-19 s’accompagnait d’une complication particulière : la tendance à faire des thromboses. Les vaisseaux sanguins, qui apportent le sang et donc l’oxygène aux organes du corps, laissent circuler le sang sans obstacle. Parfois, un thrombus (caillot-obstacle) se forme et entrave la circulation du sang

Elle peut se produire dans une veine ou dans une artère.

Ses conséquences vitales sont :
– Embolie pulmonaire au départ d’une thrombose veineuse, aggravant l’hypoxémie du patient
– Souffrance d’un organe vital (cœur, cerveau, reins, foie…) au départ d’une thrombose artérielle, entraînant un infarctus de l’organe

En soins intensifs, la tendance à faire une thrombose dans le contexte d’un ARDS (SDRA) quel qu’en soit l’origine, était déjà connue et expliquée par l’immobilité prolongée, l’absence de mouvement musculaire actif (volontaire), l’activation de l’inflammation et de la coagulation par un ensemble de mécanismes complexes et interdépendants.

Toute personne ventilée comme dans l’ARDS (SDRA) était déjà anticoagulée (fluidification du sang) de manière préventive, sans attendre la survenue d’une thrombose. Toutefois, cela s’est révélé insuffisant dans l’ARDS (SDRA) de la pneumonie COVID-19. Nous avons donc administré une dose plus élevée (curative et non plus seulement prophylactique) d’anticoagulant (dérivé de l’héparine). Ces problèmes ont été relayés par l’équipe médicale de l’IHU-Méditerranée-Infection à Marseille, comme nous pouvons l’entendre ici, dans cette vidéo, à 6’50’’, de la bouche du professeur d’hématologie et spécialiste de la coagulation Laurence Camoin :

https://www.youtube.com/watch?v=WzvnHbTH0v8

Détection, à la phase aigüe de la pneumonie COVID-19, de taux sanguins élevés d’anticoagulants lupiques et d’anticorps antiphospholipides, retrouvés dans des maladies à caractère auto-immun, c’est-à-dire des maladies où le système immun se retourne contre son propre organisme, comme dans le lupus érythémateux disséminé ou le syndrome des antiphospholipides.

https://www.ulb-ibc.be/anticoagulants-lupiques-anticorps-antiphospholipides-detection-des-igg-diriges-contre-la-cardiolipine/

D’après Laurence Camoin, cela a été retrouvé chez 60% des patients hospitalisés, et 25% des patients ambulatoires (non hospitalisés), avec une forte augmentation du risque thrombotique (thrombose avec embolie pulmonaire et/ou artérielle). Une thrombose artérielle vers le cerveau occasionnera un AVC (Accident Vasculaire Cérébral) ischémique, complication également retrouvée chez les patients ARDS (SDRA) post-pneumonie COVID, à une fréquence anormalement élevée. Il est possible qu’un des effets positifs de l’hydroxychloroquine (Plaquenil°) notamment retrouvé chez les patients traités à l’IHU-Méditerranée de Marseille soit en relation avec son action bénéfique sur ces auto-anticorps.

COVID-19 pour un réanimateur belge : mon expérience personnelle de mars à mai 2020

Comme l’ensemble des hôpitaux des pays ayant opté pour un confinement total et strict sous les ordres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en mars 2020, nous avons stoppé toutes nos activités médicales, chirurgicales afin de pouvoir recevoir et traiter les patients atteints du COVID-19.

Nous avons en tout traité 40 malades, d’un âge moyen de 61,5 ans. Patient le plus jeune, 30 ans. Patient le plus âgé, 83 ans. 13 femmes pour 27 hommes ce qui reflète la distribution mondiale du COVID-19 selon le sexe, avec une prédominance chez les hommes (cf graphe 1, page 1). La durée de séjour moyen a été de 20,8 jours. Mortalité = 40% (c’est-à-dire la mortalité bien connue de l’ARDS – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5537110/). 37 patients ont été intubés et nous avons constaté des durées de ventilation artificielle (au moyen d’un respirateur) sensiblement plus longues que dans les ARDS (SDRA) habituels : 17 jours en moyenne. 23 patients sur 37 intubés ont bénéficié de décubitus ventral (62%). Les facteurs de risque les plus souvent retrouvés ont été : Obésité (BMI>30), diabète, hypertension artérielle.

BMI = Body Mass Index = Poids divisé par la taille2, exemple : Poids 100kg taille 1,70m è BMI = 100/1,72 = 34 = Obésité sévère

Les traitements utilisés ont été classiques, principalement ceux utilisés dans tout ARDS (SDRA) :
– Oxygénothérapie par enrichissement de l’air inspiré en oxygène, jusqu’à 100% (oxygène pur)
– Ventilation à pression positive
– Utilisation du décubitus ventral intermittent (sur le ventre)
– Antibiothérapie selon indications, le plus précocement possible
– Anticoagulation à doses thérapeutiques (curatives)
Corticoïdes: redécouverte de l’eau chaude

Contrairement à l’hydroxychloroquine, les corticoïdes ont été plébiscités sans aucune contre-attaque médiatique, politique ou médicale, dans le traitement de la pneumonie COVID-19 sévère.

https://www.lalibre.be/planete/sante/covid-19-les-corticoides-un-traitement-qui-va-sauver-des-vies-5f5722a99978e2322f9c8330 : L’effet prouvé des corticoïdes sur les formes graves de Covid-19 est « un tournant spectaculaire », et ce traitement « va sauver des vies »… Oui, sauf que le bénéfice de la corticothérapie précoce dans l’ARDS des pneumopathies infiltratives diffuses (pneumopathies interstitielles diffuses) était déjà bien connu. Il ne date pas d’hier. La pneumopathie COVID-19 se comporte comme une pneumopathie infiltrative diffuse et en a l’aspect radiologique :
« La corticothérapie est le traitement de première intention des pneumopathies infiltratives diffuses. L’efficacité dépend de la précocité d’introduction. L’administration de fortes doses de corticoïdes est recommandée notamment dans les pneumopathies interstitielles aiguës et les hémorragies intra-alvéolaires. » 

 Ce passage est tiré de la page 11 de ce PDF de 2014, « Pneumopathies hypoxémiantes aux urgences : diagnostic et prise en charge« , SFAR (Société Française d’Anesthésie-Réanimation), par le docteur M. Sebbane de Montpellier.

https://sofia.medicalistes.fr/spip/IMG/pdf/Pneumopathies_hypoxemiantes_aux_urgences_diagnostic_et_prise_en_charge.pdf

Aujourd’hui, ils sont effectivement prescrits dès l’admission dans les services de soins intensifs, pour le traitement du COVID-19.

COVID-19 pour un réanimateur : les traitements polémiques

1- Hydroxychloroquine (HCQ ou Plaquenil°)

Nous l’avons utilisé au début (mars 2020) en hospitalisation et en réanimation, pour l’abandonner très rapidement devant les polémiques et suite à l’interdiction de la part des hautes autorités de santé. De toute façon, comme cela a été bien démontré, l’intérêt de l’hydroxychloroquine est d’être introduite précocement, dès le premier jour de symptômes, au moment où la charge virale est importante et où le virus n’a pas encore envahi les poumons !

C’est donc à réserver en ambulatoire, sous le contrôle des médecins généralistes ou de première ligne (urgences). Son administration en réanimation, voire en hospitalisation, tardivement, au-delà de 2 jours du début des symptômes et/ou dans les formes sévères, n’a aucune validation, au contraire (risque d’effets secondaires, notamment cardiaques).

L’hydroxychloroquine est utilisée depuis plus de 70 ans, dans des pathologies diverses (maladies auto-immunes, lupus érythémateux, arthrite rhumatoïde, malaria…), avec un profil de sécurité très favorable.

PubMed, HCQ et overdoses

Entre 1960 et 2020, une recherche PubMed (site d’archives médicales) en spécifiant « overdose d’hydroxychloroquine », n’a rendu « que » 18 cas d’overdoses avec articles correspondants. Les doses excédaient fortement les doses préconisées, encore plus celles préconisées dans la prise en charge de l’infection COVID-19, à savoir 400 mg/jour pendant 5 jours. Malgré ces doses très excessives, dans ces 18 cas, seul 1 décès fut à déplorer et impliquait une overdose massive (12 g) chez un enfant de 2,5 ans.

L’innocuité (absence de danger) de l’hydroxychloroquine a été largement prouvée, notamment dans cette étude rétrospective d’une des pathologies traitées depuis le plus longtemps par l’hydroxychloroquine : les arthrites rhumatoïdes.

Dans un article, Harvey Risch, MD, PhD, professeur d’épidémiologie à la célèbre université de Yale (Yale School of Public Health), a rapporté les résultats de 7 études illustrant la sécurité d’emploi de l’hydroxychloroquine, surtout pendant une courte durée et aux doses préconisées :
– « Ces sept études comprennent: 405 patients à haut risque traités par le Dr Vladimir Zelenko, avec zéro décès (et aucune arythmie cardiaque); quatre études totalisant près de 500 patients à haut risque traités dans des établissement médicalisés pour personnes âgées (ndlr équivalent de nos Ephad) et des cliniques à travers les États-Unis, sans décès; un essai avec bras de contrôle de plus de 700 patients à haut risque au Brésil, avec un risque d’hospitalisation significativement réduit et deux décès parmi 334 patients traités par hydroxychloroquine (et parmi 412 patients traités par HCQ, aucune arythmie cardiaque); et une autre étude de 398 patients appariés en France, également avec un risque d’hospitalisation significativement réduit (et parmi les 1061 patients de Marseilles traités, aucune arythmie cardiaque). » http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-cle-pour-vaincre-la-covid-19-existe-deja-nous-devons-commencer-lutiliser

Pourtant, l’hydroxychloroquine a été interdite dans plusieurs pays pour le traitement de l’infection COVID-19. Pourquoi ?

Le Monde, capt. écran

La défense de l’intérêt de l’hydroxychloroquine dans l’infection COVID-19, associée à l’absence de toxicité, n’est pas l’exclusivité de l’équipe du professeur Didier Raoult à l’IHU-Méditerranée-Infection à Marseille. Sur ce graphe, on peut voir, en vert, tous les pays qui ont laissé leurs médecins prescrire tôt de l’hydroxychloroquine à leurs patients atteints de COVID-19 :

Utilisation de l’HCQ

Les études en faveur de l’intérêt de l’hydroxychloroquine au stade très précoce de l’infection COVID-19 sont nombreuses et sérieuses, et loin de se résumer à l’étude critiquée (et critiquable) de l’équipe du professeur Didier Raoult : https://hcqtrial.com/   79 études dont 46 revues par des pairs.

Voici une revue de littérature sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine à différents stades de l’infection COVID-19, utilisée seule ou associée à l’Azithromycine (AZT-antibiotique macrolide). L’association HCQ+AZT est préconisée par l’équipe du professeur Didier Raoult et d’autres. Un médecin américain, Vladimir Zelenko, y associe aussi le Zinc :

Protocole du docteur V. Zelenko (Etats-Unis, New-York) :  https://internetprotocol.co/covid-19/2020/07/21/yale-harvard-professors-support-zelenkos-protocol/

 

Zelenko protocol

Pendant 5 jours. Ces études confirment l’intérêt de l’hydroxychloroquine dans le traitement précoce (le plus tôt possible à partir du début des symptômes) de l’infection COVID-19, et montrent un effet synergique de l’association avec l’Azithromycine et le Zinc. Cela a été retrouvé dans ces trois études publiées dans de grandes revues : https://www.ejinme.com/article/S0953-6205(20)30335-6/fulltext

-« Out of 3,451 COVID-19 patients, 76.3% received HCQ. Death rates (per 1,000 person-days) for patients receiving or not HCQ were 8.9 and 15.7, respectively. After adjustment for propensity scores, we found 30% lower risk of death in patients receiving HCQ. »

Et ici : https://www.ijidonline.com/article/S1201-9712(20)30534-8/fulltext

– « According to a protocol-based treatment algorithm, among hospitalized patients, use of hydroxychloroquine alone and in combination with azithromycin was associated with a significant reduction in-hospital mortality compared to not receiving hydroxychloroquine. »

Et encore ici :   https://www.journalajmah.com/index.php/AJMAH/article/view/30224/56706

L’intérêt de l’hydroxychloroquine dans les infections virales dues au SRAS est décrit in vitro depuis 2005 : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1232869/

Donc, l’hydroxychloroquine dans la prise en charge de l’infection COVID-19 est très loin de se résumer aux interventions ou aux études de l’équipe du professeur Didier Raoult à l’IHU-Méditerranée à Marseille. D’ailleurs, dans l’article récent de l’American Journal of Medicine (AJM) du 6 août 2020, https://www.amjmed.com/article/S0002-9343(20)30673-2/fulltext (PDF téléchargeable) un organigramme thérapeutique est repris, avec l’hydroxychloroquine en bonne et juste place, associée à l’Azithromycine :

2- Zinc

De nombreuses études, in vitro et in vivo, démontrent l’intérêt du zinc comme antiviral au sens large, et dans la prise en charge du SRAS-CoV-2, en particulier. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21079686 :
– « Zn (2+) inhibits coronavirus and arterivirus RNA polymerase activity in vitro and zinc ionophores block the replication of these viruses in cell culture ». (Dutch study)

À noter qu’une perte de l’odorat et une anomalie du goût citées comme caractéristiques de l’infection COVID-19, peuvent être dues à un déficit en zinc, oligo-élément ou trace jouant un rôle important dans nos défenses immunitaires !

Signes évocateurs de carence en zinc :
– Une agueusie ou une dysgueusie, trouble du goût. Le zinc intervient dans la synthèse de la gustine, protéine indispensable à la perception du goût dans les bourgeons du goût.
– Une anosmie, perte de l’odorat.

Ces signes, seraient, selon certaines études, les 1er signes d’une infection par le coronavirus. Il est donc fort probable que la sur-sollicitation immunitaire entraine une majoration des carences en zinc, engendrant ces symptômes chez certains sujets. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25715353 & Hiroyuki YANAGISAWA, Zinc Deficiency and Clinical Practice JMAJ 47(8) : 359–364, 2004

3- Vitamine D3

En occident, nous sommes souvent carencés, repris ici: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3024173/
« Même dans les endroits les plus ensoleillés, comme en Arabie Saoudite et en Australie, de 30 % à 50 % des adultes et des enfants ont une carence ou des niveaux insuffisants de vitamine D. »

Des études ont montré qu’une supplémentation en vitamine D permettait de prévenir les infections aigües du tractus respiratoire

Comme celle-ci dans le British Medical Journal (BMJ) en 2017 : https://www.bmj.com/content/356/bmj.i6583?ijkey=935824e1e99936eb88f0e5cdb5e9a0b60a405123&keytype2=tf_ipsecsha

De plus, une étude a montré une corrélation entre le niveau de vitamine D dans le corps et le degré de gravité de l’infection COVID-19 (document original disponible sur commande) : https://fr.sott.net/article/35605-Le-niveau-de-vitamine-D-determine-la-gravite-dans-le-COVID-19-Les-chercheurs-irlandais-exhortent-leur-gouvernement-a-modifier-ses-conseils

4- Vitamine C

« La carence en vitamine C est fréquente dans les populations à risque (hommes seuls, personnes âgées, sans domicile fixe, troubles psychiatriques…) et sous-évaluée dans la population générale. »

Des études ont évoqué le rôle bénéfique d’infusions de vitamine C dans la pneumonie COVID-19 :
https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04264533
https://www.europereloaded.com/news-media-attacks-vitamin-c-treatment-of-covid-19-coronavirus-video/
https://www.pressenza.com/fr/2020/04/de-la-vitamine-c-hautement-dosee-pour-prevenir-et-traiter-le-covid-19/

Vous le voyez, ce n’est pas une vue de l’esprit, ou des inepties prétendues par quelques iconoclastes, loin de là. Cela a également été incorporé dans certains protocoles américains :
https://www.evms.edu/covid-19/covid_care_for_clinicians/
https://www.evms.edu/directory/profiles/paul-e-marik.php

– « Dr Marik is currently Professor of Medicine and Chief of Pulmonary and Critical Care Medicine, Eastern Virginia Medical School in Norfolk, Virginia. Dr Marik has written over 400 peer reviewed journal articles, 50 books chapters and authored four critical care books. »

 

Marik COVID-19 protocole

 

On le voit, Hydroxychloroquine + Azithromycine les plus précoces possibles (premier jour du début des symptômes), Zinc, Vitamines C et D ont tout à fait leur place dans la prise en charge de l’infection virale COVID-19 !

Place de l’Hydroxychloroquine et de l’Azithromycine
-Phase précoce (premier jour du début des symptômes)
-Préhospitalier (ambulatoire, médecins généralistes)

Contrôle par les médecins de première ligne, généralistes en ambulatoire, ou urgentistes.

Place du Zinc, vitamines D et C :
– Préhospitalier
– Hospitalier
– Soins intensifs (réanimations)

Commencer par doser les taux sanguins de ces 3 éléments. Puis en donner selon les protocoles existants. Malheureusement, aujourd’hui, dans la plupart des soins intensifs en tout cas occidentaux, le traitement se résume, en plus de la corticothérapie aux effets bénéfiques bien connus de longue date sur les pneumopathies interstitielles infiltratives aigues, à une prise en charge symptomatique et à la prévention des thromboses :
– Oxygénothérapie
– Ventilation à pression positive
– Décubitus ventral
– Anticoagulation à doses curatives.
– Corticoïdes (dexaméthasone, méthylprednisolone…)

À quand les dosages sanguins de zinc, vitamines C et D et la correction agressive de leurs carences ?

C’est peu coûteux, non dangereux et prouvé comme étant bénéfique dans les infections virales, en particulier respiratoires. https://www.who.int/elena/titles/bbc/vitamind_pneumonia_children/fr/
– « Une carence en vitamine D est fortement associée au risque d’infections aiguës des voies respiratoires inférieures dans un certain nombre de contextes », selon l’OMS !

COVID-19 pour un réanimateur : un dernier mot

Dernier mot sur la situation actuelle : septembre-octobre 2020. Première admission en réanimation le 22 mars, avec un pic de patients en avril (jusqu’au 22 avril) avec 22 patients COVID-19 (sur 39 lits). Décroissance forte à partir du mois de mai (22 mai) avec des périodes sans patients COVID du tout. Le dernier patient admis début septembre 2020, malgré la présence de facteurs de risque graves (âge, surpoids, hypertension artérielle), a fait une forme plus bénigne sans intubation et durée d’hospitalisation de 8 jours.

On voit réapparaître des cas plus sévères depuis le 26 septembre, en nombre très restreint. Nous ne déplorons plus aucun décès dû au COVID-19 depuis le 21 août 2020. Même si c’est toujours de trop, seulement 8 décès depuis le 2 juin 2020.

Cela correspond au graphe officiel produit par notre autorité de santé (Sciensano) dans ses bulletins épidémiologiques hebdomadaires.

Sciensano, capt.écran

Conclusions

La maladie COVID-19 due à une infection virale (SRAS-CoV-2- famille des coronavirus) dans sa forme sévère, imposant hospitalisation voire admission en réanimation, est une pneumopathie infiltrative interstitielle diffuse (PID) dont la manifestation principale est celle d’un ARDS-SRDA ou Syndrome de Détresse Respiratoire Aigu. Le SDRA (ARDS) est connu depuis 1967 (première description), représente environ 10% des admissions en réanimation et a une mortalité élevée de l’ordre de 40-50%. Comme toutes les PID, cette atteinte pulmonaire répond favorablement aux corticoïdes, éventuellement à haute dose, cela est connu depuis des années.

La menace vitale immédiate est liée à l’hypoxémie sévère pouvant nécessiter oxygénothérapie intensive (air inspiré enrichi en oxygène O2 jusqu’à 100%), intubation et ventilation artificielle en pression positive, mise sur le ventre et sédation profonde (patient endormi).

Une particularité du SDRA post-COVID est d’entrainer une tendance élevée à la thrombose vasculaire (obstruction des vaisseaux sanguins). Au niveau veineux, cela entraîne un risque élevé d’embolie pulmonaire (aggravant l’hypoxémie) et au niveau artériel, cela entraîne un risque élevé d’infarctus organique, notamment rénal ou cérébral (AVC). Une anticoagulation à doses curatives est nécessaire. Cela peut être dû à la présence d’anticorps auto-immuns.

En Belgique, comme dans les autres pays confinés sur ordre de l’OMS, la prise en charge du COVID a entraîné un arrêt de toutes les activités, médicales et chirurgicales.

Sur un plan thérapeutique, des pistes pourtant prometteuses, voire prouvées comme étant utiles dans la prise en charge du COVID-19, ont été ignorées :

Au stade précoce, préhospitalier, dès le premier jour de début des symptômes :
– Hydroxychloroquine (HCQ) 400mg/j pendant 5 jours
– Azithromycine, antibiotique macrolide, en association avec HCQ : synergie
– Zinc : en association avec HCQ et Azithromycine

Dans les stades préhospitalier, hospitalier et en soins intensifs :
– Zinc
– Vitamine D3
– Vitamine C, éventuellement à haute dose en perfusion intraveineuse (réanimation)

Un article du Journal of Infectious Disease paru en mai 2020 montre que l’utilisation de rayons ultra-violets (UV comme ceux émis par le soleil) par une source de lumière artificielle inactive rapidement le SRAS-CoV-2 sur les surfaces. https://academic.oup.com/jid/article/222/2/214/5841129

– « The present study provides the first evidence that sunlight may rapidly inactivate SARS-CoV-2 on surfaces, suggesting that persistence, and subsequently exposure risk, may vary significantly between indoor and outdoor environments. Additionally, these data indicate that natural sunlight may be effective as a disinfectant for contaminated nonporous materials. »

Trad – « Cette étude démontre que la lumière du soleil peut inactiver rapidement le SRAS-CoV-2 sur les surfaces… de plus, ces données indiquent que la lumière naturelle du soleil peut être aussi efficace comme désinfectant… »

Cela ne pourrait-il remplacer avantageusement les solutions chimiques et toxiques qui font l’exclusivité des mesures officielles jusqu’à ce jour ? Il ne semble pas y avoir de deuxième vague, ou alors, quelques cas mais sans aucune commune mesure avec la vague de mars-avril 2020, en termes de nombres de cas et/ou de gravité.

Au regard de cet article avec toutes ses sources et références scientifiques, le non-recours à l’hydroxychloroquine, à l’azithromycine, au zinc, aux vitamines D3 et C est incompréhensible et, si elles persistent dans ce déni, justifie toutes les suspicions sur la légitimité des autorités officielles.

Dr Pascal Sacré
Octobre 2020

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COVID-19: RT-PCR ou comment enfumer toute l’humanité.

Introduction : utilisation d’une technique pour verrouiller la société

Toute la propagande actuelle sur la pandémie COVID-19 repose sur un postulat considéré comme évident, vrai et qui n’est plus remis en question :

Test RT-PCR positif veut dire être malade du COVID. Ce postulat est trompeur.

Très peu de gens, y compris chez les médecins, comprennent comment un test PCR fonctionne.

RT-PCR signifie Real Time-Polymerase Chain Reaction.

En français, cela veut dire : Réaction de Polymérisation en Chaîne en Temps Réel.

En médecine, nous utilisons cet outil principalement pour faire le diagnostic d’une infection virale. 

En partant d’une situation clinique avec présence ou non de symptômes particuliers chez un patient, nous envisageons différents diagnostics en nous basant sur des tests.

Dans le cas de certaines infections, notamment virales, nous utilisons la technique RT-PCR pour confirmer une hypothèse diagnostique suggérée par un tableau clinique. 

Nous ne faisons pas d’office une RT-PCR à tout patient qui chauffe, qui tousse ou qui présente un syndrome inflammatoire ! 

C’est une technique de laboratoire, de biologie moléculaire d’amplification génique car elle recherche des traces géniques (ADN ou ARN) en les amplifiant.

En plus de la médecine, les autres champs d’applications sont la génétique, la recherche, l’industrie et l’expertise judiciaire.

La technique est réalisée dans un laboratoire spécialisé, elle ne peut pas être faite dans n’importe quel laboratoire, même hospitalier. Cela entraîne un certain coût, et un délai parfois de plusieurs jours entre le prélèvement et le résultat.

Aujourd’hui, depuis l’émergence de la nouvelle maladie appelée COVID-19 (COrona VIrus Disease-2019), la technique de diagnostic RT-PCR est utilisée pour définir des cas positifs, confirmés au SRAS-CoV-2 (coronavirus responsable du nouveau syndrome de détresse respiratoire aigu appelé COVID-19).

Ces cas positifs sont assimilés à des cas COVID-19, à des malades dont certains sont hospitalisés, voire admis en réanimation.

Postulat officiel de nos dirigeants : cas RT-PCR positifs = malades COVID-19. [1]

C’est le postulat de départ, la prémisse de toute la propagande officielle qui justifie toutes les mesures gouvernementales contraignantes : isolement, confinement, quarantaine, port du masque obligatoire, codes couleurs par pays et interdictions de voyager, tracking [traçage], distances sociales dans les entreprises, les magasins et même, voire surtout, dans les écoles [2].

Cette utilisation abusive de la technique RT-PCR est employée comme une stratégie implacable et intentionnelle par certains gouvernements, appuyés par des conseils scientifiques de sécurité et par les médias dominants, pour justifier des mesures excessives comme la violation d’un grand nombre de droits constitutionnels, la destruction de l’économie avec la mise en faillite de pans entiers des secteurs actifs de la société, la dégradation des conditions de vie pour un grand nombre de citoyens ordinaires, sous prétexte d’une pandémie qui se base sur un nombre de tests RT-PCR positifs, et non sur un nombre de malades réels.

Aspects techniques : pour mieux comprendre et ne pas se laisser manipuler

La technique PCR a été mise au point par le chimiste Kary B. Mullis, en 1986. Kary Mullis a reçu le prix Nobel de chimie en 1993.

Bien que cela soit contesté [3], Kary Mullis lui-même aurait critiqué l’intérêt de la PCR comme outil de diagnostic pour une infection, notamment virale.

Il a affirmé que si la PCR était un bon outil pour la recherche, c’était un très mauvais outil en médecine, en clinique [4].

Mullis faisait référence au virus du SIDA (rétrovirus VIH ou HIV) [5], avant la pandémie COVID-19, mais cette opinion sur la limite de la technique dans les infections virales [6], par son créateur, ne peut être balayée d’un revers de main ; elle doit être prise en compte !

La PCR a été perfectionnée en 1992.

L’analyse pouvant être réalisée en temps réel, en continu, elle devient la RT (Real-Time) – PCR, encore plus performante.

Elle peut se faire à partir de n’importe quelle molécule, dont celles du vivant, les acides nucléiques qui composent les gènes : 

  • ADN (acide désoxyribonucléique) 
  • ARN (Acide ribonucléique)

Les virus ne sont pas considérés comme des êtres « vivants », ce sont des paquets d’informations (ADN ou ARN) formant un génome.

C’est par une technique d’amplification (multiplication) que la molécule recherchée est mise en évidence et ce point est très important.

La RT-PCR est une technique d’amplification [7].

S’il y a de l’ADN ou de l’ARN de l’élément recherché dans un prélèvement, il n’est pas identifiable comme cela. 

Il faut amplifier (multiplier) cet ADN ou cet ARN un certain nombre de fois, parfois un très grand nombre de fois, avant de le mettre en évidence. On peut, à partir d’une trace infime, obtenir jusqu’à des milliards de copies d’un échantillon spécifique mais cela ne veut pas dire qu’il y a toute cette quantité dans l’organisme testé.

Dans le cas du COVID-19, l’élément recherché par la RT-PCR est le SRAS-CoV-2, un virus ARN [8].

Il y a des virus ADN comme les virus de l’Herpès et de la Varicelle.

Les virus ARN les plus connus, en plus des coronavirus, sont les virus de la Grippe, de la Rougeole, de l’EBOLA, du ZIKA.

Dans le cas du SRAS-CoV-2, virus ARN, il faut une étape supplémentaire spécifique, une transcription de l’ARN en ADN au moyen d’une enzyme, la transcriptase inverse ou Reverse Transcriptase.

Cette étape précède la phase d’amplification.

Ce n’est pas TOUT le virus qui est identifié, mais des séquences de son génome viral. 

Cela ne veut pas dire que cette séquence génique, fragment du virus, n’est pas spécifique du virus recherché, mais c’est une nuance importante quand même :

La RT-PCR ne met pas en évidence de virus, mais seulement des parties, des séquences géniques spécifiques du virus.

En début d’année, le génome du SRAS-CoV-2 a pu être séquencé. 

Il comporte environ 30 000 paires de bases. L’acide nucléique (ADN-ARN), le composant des gènes, est une suite de bases. Par comparaison, le génome humain comporte plus de 3 milliards de paires de bases.

Des équipes suivent en continu l’évolution du génome viral du SRAS-CoV-2 au fur et à mesure de son évolution [9-10-11], au travers des mutations qu’il subit. Aujourd’hui, il existe de nombreux variants [12]. 

En prenant quelques gènes spécifiques du génome du SRAS-CoV-2, il est possible d’amorcer la RT-PCR sur un prélèvement dans les voies respiratoires.

Pour la maladie COVID-19, dont le point d’entrée est nasopharyngé (nez) et oropharyngé (bouche), le prélèvement doit être effectué dans les voies respiratoires supérieures le plus profondément possible afin d’éviter une contamination par la salive notamment. 

Tous les gens testés disent que c’est très douloureux [13].

Le Gold Standard (site de prédilection de prélèvement) est l’abord nasopharyngé (par le nez), la voie d’abord la plus douloureuse.

En cas de contre-indication à l’abord nasal, ou de préférence de l’individu testé, selon les organes officiels, l’abord oropharyngé (par la bouche) est acceptable également. Le test peut déclencher un réflexe de nausée/vomissement chez l’individu testé.

Normalement, pour que le résultat d’un test RT-PCR soit considéré comme fiable, il faut faire l’amplification au départ de 3 gènes différents (amorces) du virus étudié.

« Les amorces sont des séquences d’ADN simple brin spécifiques du virus. Ce sont elles qui garantissent la spécificité de la réaction d’amplification. » [14]

« Le premier test développé à La Charité à Berlin par le Dr Victor Corman et ses associés en janvier 2020 permet de mettre en évidence les séquences d’ARN présentes dans 3 gènes du virus appelés E, RdRp et N. Pour savoir si les séquences de ces gènes sont présentes dans les échantillons d’ARN prélevés, il est nécessaire d’amplifier les séquences de ces 3 gènes afin d’obtenir un signal suffisant à leur détection et à leur quantification. »[15].

La notion essentielle du Cycle Time ou Cycle Threshold ou seuil de positivité Ct [16]

Un test RT-PCR est négatif (pas de traces de l’élément recherché) ou positif (présence de traces de l’élément recherché).

Toutefois, même si l’élément recherché est présent en quantité infime, négligeable, le principe même de la RT-PCR est de pouvoir finalement le mettre en évidence en poursuivant les cycles d’amplification autant que nécessaire. 

La RT-PCR peut pousser jusqu’à 60 cycles d’amplification, voire plus !

Voici comment cela se passe :

Cycle 1 : cible x 2 (2 copies)

Cycle 2 : cible x 4 (4 copies)

Cycle 3 : cible x 8 (8 copies)

Cycle 4 : cible x 16 (16 copies)

Cycle 5 ; cible x 32 (32 copies)

Etc de manière exponentielle jusque 40 à 60 cycles !

Quand on dit que le Ct (Cycle Time ou Cycle Threshold ou seuil de positivité du RT-PCR) est égal à 40, cela veut dire que le laboratoire a utilisé 40 cycles d’amplification, soit obtenu 240 copies.

C’est cela qui sous-tend la sensibilité du test RT-PCR. 

S’il est vrai qu’en médecine, on aime que la spécificité et la sensibilité des tests soient élevées afin d’éviter faux positifs et faux négatifs, dans le cas de la maladie COVID-19, cette hypersensibilité du test RT-PCR causée par le nombre de cycles d’amplifications utilisé se retourne contre nous.

Cette trop grande sensibilité du test RT-PCR est délétère et nous induit en erreur !

Elle nous détache de la réalité médicale qui doit rester basée sur l’état clinique réel de la personne : la personne est-elle malade, a-t-elle des symptômes ?

C’est cela le plus important !

Comme je l’ai précisé en début d’article, en médecine, nous partons toujours de la personne : nous l’examinons, nous collectons ses symptômes (plaintes-anamnèse) et ses signes cliniques objectifs (examen) et sur base d’une réflexion clinique dans laquelle interviennent les connaissances scientifiques et l’expérience, nous posons des hypothèses diagnostiques.

Ce n’est qu’ensuite que nous prescrivons les tests les plus appropriés, en fonction de cette réflexion clinique.

Nous comparons en permanence les résultats des tests à l’état clinique (symptômes et signes) du patient qui prime sur tout le reste quant à nos décisions et nos traitements.

Aujourd’hui, nos gouvernements appuyés par leurs conseils scientifiques de sécurité nous font faire le contraire et mettent le test en premier, suivi d’une réflexion clinique forcément influencée par ce test préalable dont nous venons de voir les faiblesses, notamment son hypersensibilité.

Aucun de mes collègues médecins cliniciens ne peut me contredire. 

En-dehors de cas très particulier comme le dépistage génétique pour certaines catégories de populations (tranches d’âge, sexe) et certains cancers ou maladies génétiques familiales, nous travaillons toujours dans ce sens : de la personne (symptômes, signes) vers les tests appropriés, jamais dans l’autre sens.

C’est la conclusion de l’article de la Revue Médicale Suisse (RMS) paru en 2007, écrit par les docteurs Katia Jaton et Gilbert Greub microbiologistes de l’Université de Lausanne :

PCR en microbiologie : de l’amplification de l’ADN à l’interprétation du résultat :

« Pour interpréter le résultat d’une PCR, il est essentiel que les cliniciens et les microbiologistes partagent leurs expériences, afin que les niveaux analytiques et cliniques d’interprétation puissent être combinés. « 

Il serait indéfendable de faire un électrocardiogramme à tout le monde pour dépister toutes les personnes qui pourraient faire un infarctus un jour. 

Par contre, dans certains contextes cliniques ou sur la base de symptômes précis évocateurs, là, oui, un électrocardiogramme peut devenir bénéfique.

Revenons à la RT-PCR et au Ct (Cycle Time ou Cycle Threshold).

Dans le cas d’une maladie infectieuse surtout virale, la notion de contagiosité est un autre élément important.

Étant donné que dans certains cercles scientifiques, on considère qu’une personne asymptomatique peut transmettre le virus, il est selon eux important de dépister la présence de virus, même si la personne est asymptomatique, donc d’élargir l’indication de la RT-PCR à tout le monde.

Les tests RT-PCR sont-ils de bons tests de contagiosité ? [17]

Cette question nous ramène à la notion de charge virale et donc de Ct.

La relation entre contagiosité et charge virale est contestée par certaines personnes [18] et aucune preuve formelle, à ce jour, ne permet de trancher.

Toutefois, le bon sens donne un crédit évident à la notion que plus la personne a de virus en lui, surtout dans la partie supérieure de ses voies aériennes (oropharynx et nasopharynx), avec des symptômes tels que toux, éternuements, plus cette personne présente un risque de contagiosité élevé, proportionnel à sa charge virale et à l’importance de ses symptômes.

Cela s’appelle du bon sens et même si la médecine moderne a bénéficié largement de l’apport des sciences au travers des statistiques et de l’Evidence-Based Medicine (EBM-médecine factuelle basée sur les preuves), elle reste avant tout basée sur le bon sens, l’expérience et l’empirisme. 

La médecine est l’art de guérir.

Aucun test ne mesure la quantité de virus dans le prélèvement !

La RT-PCR est qualitative : positif (présence du virus) ou négatif (absence du virus).

Cette notion de quantité, donc de charge virale, peut être estimée indirectement par le nombre de cycles d’amplifications (Ct) utilisés pour mettre en évidence le virus recherché.

Plus le Ct utilisé pour mettre en évidence le fragment de virus est bas, plus la charge virale est considérée comme élevée (haute).

Plus le Ct utilisé pour mettre en évidence le fragment de virus est haut, plus la charge virale est considérée comme faible (basse).

Ainsi, le Centre National de Référence français (CNR), en phase aigüe de la pandémie, a estimé que le pic de l’excrétion virale se produisait au début des symptômes, avec une quantité de virus correspondant à environ 108 (100 millions) copies d’ARN viral du SRAS-CoV-2 en moyenne (donnée cohorte French COVID-19) avec une durée d’excrétion dans les voies aériennes supérieures variable (de 5 jours à plus de 5 semaines) [19].

Ce nombre de 108 (100 millions) de copies/μl correspond à un Ct très bas.

Un Ct de 32 correspond à 10-15 copies/μl.

Un Ct de 35 correspond à environ 1 copie/μl.

Au-dessus de Ct 35, il devient impossible d’isoler une séquence complète du virus et de la mettre en culture !

En France et dans la plupart des pays, on continue d’utiliser, même aujourd’hui, des Ct supérieurs à 35, voire 40 !

La Société Française de Microbiologie (SFM) a émis un avis le 25 septembre 2020 dans lequel elle ne recommande pas de rendre les résultats en quantitatif, et elle recommande de rendre positif jusqu’à un Ct de 37 pour un seul gène [20] !

Avec 1 copie/μl de prélèvement (Ct 35), sans toux, sans symptômes, on peut comprendre pourquoi tous ces médecins et scientifiques disent qu’un test RT-PCR positif ne veut plus rien dire, rien du tout en termes de médecine et de clinique !

Les tests RT-PCR positifs, sans mention du Ct ou de sa relation avec la présence ou non de symptômes, sont utilisés tels quels par nos gouvernements comme l’argument exclusif pour appliquer et justifier leur politique de sévérité, d’austérité, d’isolement et d’agression de nos libertés, avec impossibilités de voyager, de se réunir, de revivre normalement !

Il n’y a aucune justification médicale à ces décisions, à ces choix gouvernementaux !

Dans un article publié sur le site du New York Times (NYT) du samedi 29 août, des experts américains de l’Université de Harvard s’étonnent que les tests RT-PCR tels qu’ils sont pratiqués puissent servir de tests de contagiosité, encore plus comme preuves de progression pandémique, dans le cas de l’infection par le SRAS-CoV-2 [21].

Selon eux, le seuil (Ct) considéré aboutit à des diagnostics positifs chez des personnes qui ne représentent aucun risque de transmettre le virus !

La réponse binaire « oui/non » ne suffit pas, selon cet épidémiologiste de l’école de santé publique de l’Université de Harvard.

« C’est la quantité de virus qui devrait dicter la démarche à suivre pour chaque patient testé. »

La quantité de virus (charge virale) ; mais aussi et surtout l’état clinique, symptomatique ou non de la personne !

Cela remet en question l’utilisation du résultat binaire de ce test RT-PCR pour déterminer si une personne est contagieuse et doit suivre des mesures strictes d’isolement.

Ces remises en question sont posées par de nombreux médecins de par le monde, pas seulement aux États-Unis mais aussi en France, en Belgique (Belgium Health Experts Demand Investigation Of WHO For Faking Coronavirus Pandemic) , en Allemagne, en Espagne…

Selon eux : « Nous allons mettre des dizaines de milliers de personnes en confinement, en isolement, pour rien. » [22]. Et infliger des souffrances, des angoisses, des drames économiques et psychologiques par milliers !

La plupart des tests RT-PCR fixent le Ct à 40, selon le NYT. Certains à 37.

« Des tests avec des seuils (Ct) aussi élevés peuvent ne pas détecter uniquement du virus vivant mais aussi des fragments géniques, restes d’une infection ancienne qui ne représentent aucun danger particulier », précisent les experts interrogés. 

Une virologiste à l’Université de Californie admet qu’un test RT-PCR avec un Ct supérieur à 35 est trop sensible. « Un seuil plus raisonnable serait entre 30 et 35 », ajoute-t-elle.

Presque aucun laboratoire ne précise le Ct (nombre de cycles d’amplification effectués) ou le nombre de copies d’ARN viral par μl de prélèvement.

Voici un exemple de résultat de laboratoire (agréé par Sciensano, centre belge national de référence) chez un patient RT-PCR négatif :

Pas de mention du Ct.

Dans le NYT, les experts ont compilé avec des officiels des états du Massachussetts, de New-York et du Nevada, trois jeux de données qui les mentionnent. 

Conclusion ?

« Jusqu’à 90% des personnes testées positives ne portaient pas de virus. »

Le Centre Wadworth, laboratoire de l’état de New-York, a analysé les résultats de ses tests de juillet à la demande du NYT : 794 tests positifs avec un Ct de 40.

« Avec un seuil Ct de 35, environ la moitié de ces tests PCR ne seraient plus considérés comme positifs », indique le NYT.

« Et environ 70% ne le seraient plus avec un Ct de 30 ! »

Dans le Massachussetts, entre 85 et 90% des personnes testées positives en juillet avec un Ct de 40 auraient été considérées comme négatives avec un Ct de 30, ajoute le NYT. Pourtant, toutes ces personnes ont dû s’isoler, avec toutes les conséquences psychologiques et économiques dramatiques, alors qu’ils n’étaient pas malades et probablement plus du tout contagieux.

En France, Le Centre National de Référence (CNR), la Société Française de Microbiologie (SFM) continuent de pousser les Ct à 37 et ne recommandent aux laboratoires de ne plus utiliser qu’un seul gène du virus comme amorce.

Je rappelle qu’à partir de Ct 32, il devient très difficile de cultiver le virus ou d’en extraire une séquence complète, ce qui témoigne du caractère tout à fait artificiel de cette positivité du test, avec des Ct aussi élevés, au-delà de 30.

Des résultats similaires ont été rapportés par des chercheurs de l’Agence de santé publique anglaise dans un article paru le 13 août dans Eurosurveillance : « La probabilité de cultiver du virus chute à 8 % dans des échantillons pour lesquels le Ct est supérieur à 35. » [23] 

De plus, actuellement, le Centre National de Référence en France n’évalue que la sensibilité des kits réactifs mis sur le marché, non la spécificité : des doutes sérieux persistent sur la possibilité de réactivité croisée avec d’autres virus que le SRAS-CoV-2, comme les autres coronavirus bénins du rhume. [20]

C’est potentiellement la même situation dans d’autres pays, dont la Belgique.

De même, les mutations du virus pourraient avoir invalidé certaines amorces (gènes) utilisées pour repérer le SRAS-CoV-2 : les fabricants ne donnent aucune garantie là-dessus et si les journalistes du fast-checking de l’AFP vous disent le contraire, testez leur bonne foi en demandant ces garanties, ces preuves. 

S’ils n’ont rien à cacher et si ce que je dis est faux, cette garantie vous sera fournie et prouvera leur bonne foi.

  1. Nous devons exiger que les résultats RT-PCR soient rendus en mentionnant le Ct utilisé car au-delà de Ct 30, le test RT-PCR positif ne veut rien dire.
  2. Nous devons écouter les scientifiques et médecins, spécialistes, virologues qui préconisent d’utiliser des Ct adaptés, plus bas, à 30. Une alternative est d’obtenir le nombre de copies d’ARN viral/μl ou /ml de prélèvement. [23]
  3. Nous devons revenir au patient, à la personne, à son état clinique (présence ou non de symptômes) et partir de là pour juger de la pertinence de faire un test et de la meilleure façon d’interpréter son résultat.

Tant qu’on ne raisonne pas mieux le dépistage PCR, avec un seuil Ct connu et adapté, une personne asymptomatique ne devrait en aucune façon se faire tester. 

Même une personne symptomatique ne devrait pas automatiquement se faire tester, pour autant qu’elle puisse se mettre d’elle-même en isolement 7 jours. 

Arrêtons cette débauche de tests RT-PCR aux Ct trop élevés, et revenons à une médecine clinique, de qualité.

Une fois que nous avons compris comment le test RT-PCR fonctionne, il devient impossible de laisser se poursuive la stratégie de dépistage systématique gouvernementale actuelle, pourtant appuyée, de manière inexplicable, par les virologues des conseils de sécurité.

Mon espoir est, qu’enfin correctement informés, de plus en plus de gens exigent l’arrêt de cette stratégie, car c’est nous tous, éclairés, guidés par la bienveillance réelle et le bon sens, qui devons décider de nos destins collectifs et individuels. 

Personne d’autre ne doit le faire à notre place, surtout lorsque nous constatons que ceux qui décident ne sont plus ni raisonnables, ni rationnels.

Synthèse des points importants :

  • Le test RT-PCR est une technique diagnostique de laboratoire peu adaptée à la médecine clinique.
  • C’est une technique diagnostique binaire, qualitative, qui confirme (test positif) ou non (test négatif) la présence d’un élément dans le milieu analysé. Dans le cas du SRAS-CoV-2, l’élément est un fragment du génome viral, pas le virus lui-même.
  • En médecine, même en situation épidémique ou pandémique, il est dangereux de placer les tests, examens, techniques au-dessus de l’évaluation clinique (symptômes, signes). C’est le contraire qui garantit une médecine de qualité.
  • La limite (faiblesse) principale du test RT-PCR, dans la situation pandémique actuelle, est son extrême sensibilité (faux positif) si on ne choisit pas un seuil de positivité (Ct) adapté. Aujourd’hui, des experts préconisent d’utiliser un seuil Ct maximal à 30.
  • Ce seuil Ct doit être renseigné avec le résultat RT-PCR positif afin que le médecin sache comment interpréter ce résultat positif, surtout chez une personne asymptomatique, afin d’éviter des isolements, quarantaines, traumatismes psychologiques inutiles.
  • Outre la mention du Ct utilisé, les laboratoires doivent continuer de garantir la spécificité de leurs kits de détection au SRAS-CoV-2, en tenant compte de ses mutations les plus récentes, et doivent continuer d’utiliser trois gènes du génome viral étudié comme amorces ou, sinon, le mentionner.

Conclusion générale

L’obstination des gouvernants à utiliser la stratégie désastreuse actuelle, dépistage systématique par RT-PCR, est-elle due à l’ignorance ? 

À la stupidité ? 

À une espèce de piège cognitif emprisonnant leur égo ?

Il faudrait en tout cas pouvoir les interpeler et si dans les lecteurs de cet article se trouvent des journalistes encore honnêtes, ou des politiciens naïfs, ou des personnes qui ont la possibilité de questionner nos gouvernants, alors, faites-le, en usant de ces arguments clairs et scientifiques.

C’est d’autant plus incompréhensible que nos gouvernants se sont entourés des personnes parmi les spécialistes les plus chevronnés de ces questions.

Si j’ai pu réunir moi-même ces informations, partagées, je le rappelle, par des personnes compétentes et au-dessus de tout soupçon complotiste telles qu’Hélène Banoun, Pierre Sonigo, Jean-François Toussaint, Christophe De Brouwer, dont l’intelligence, l’honnêteté intellectuelle, la légitimité ne peuvent être mises en doute, alors, les conseillers scientifiques belges, français, québécois, etc, savent tout cela également.

Alors ?

Que se passe-t-il ?

Pourquoi continuer dans cette direction faussée, s’obstiner dans l’erreur ?

Ce n’est quand même pas rien de réimposer des confinements, des couvre-feux, des quarantaines, des bulles sociales réduites, de secouer à nouveau nos économies chancelantes, de plonger des familles entières dans la précarité, de semer autant de peur et d’anxiété génératrices d’un véritable état de stress post-traumatique à l’échelle mondiale, de diminuer l’accès aux soins pour les autres pathologies qui pourtant réduisent l’espérance de vie bien plus que le COVID-19 ! [24]

Y a-t-il une intention de nuire ?

Une intention d’utiliser l’alibi d’une pandémie pour faire évoluer l’humanité vers une issue qu’elle n’aurait jamais accepté autrement ? En tout cas, pas comme cela !

Cette hypothèse, que les censeurs modernes s’empresseront d’étiqueter « complotiste », serait-elle l’explication la plus valable à tout cela ?

En effet, si on trace une droite à partir des événements présents, dans le cas où ils sont maintenus, on pourrait se retrouver à nouveau confinés avec des centaines, des milliers d’êtres humains obligés de rester inactifs, ce qui, pour les métiers de la restauration, du spectacle, de la vente, pour les forains, itinérants, démarcheurs, risque d’être catastrophique avec faillites, chômages, dépressions, suicides par centaines de milliers. [25-26-27-28] 

L’impact sur l’éducation, sur nos enfants, sur l’enseignement, sur la médecine avec des soins, des opérations, des prises en charge prévues de longue date devant être annulées, postposées, sera profond et destructeur.

« Nous risquons une crise alimentaire imminente si des mesures ne sont pas prises rapidement. » [29].

Il serait temps que tout le monde sorte de cette transe négative, cette hystérie collective, car la famine, la pauvreté, le chômage massif vont tuer, faucher bien plus de gens que le SRAS-CoV-2 !

Tout cela a-t-il un sens, face à une maladie qui décroît, qui est surdiagnostiquée et mal interprétée par ce mésusage de tests PCR calibrés de manière trop sensible ?

Le port continu du masque semble devenu, pour beaucoup, une nouvelle normalité.

Même si c’est constamment minimisé par certains professionnels de la santé et les journalistes vérificateurs de faits, d’autres médecins alertent sur les conséquences néfastes, médicales et psychologiques, de cette obsession hygiénique qui, maintenue en permanence, est en réalité une anormalité ! 

Quel frein aux relations sociales, qui sont le véritable socle d’une humanité en bonne santé physique et psychologique !

Certains osent trouver tout cela normal, ou un moindre prix à payer face à la pandémie de tests PCR positifs.

L’isolement, la distanciation, le masquage du visage, l’appauvrissement de la communication émotionnelle, la peur de se toucher, de s’embrasser même au sein de familles, de communautés, entre proches…

Des gestes spontanés de la vie quotidienne entravés et remplacés par des gestes mécaniques et contrôlés…

Des enfants terrorisés, maintenus dans la peur et la culpabilité permanentes…

Tout cela va impacter profondément, durablement et négativement les organismes humains, dans leur physique, leur mental, leurs émotions et leur représentation du monde et de la société.

Ce n’est pas normal !

Nous ne pouvons pas laisser nos gouvernants, quelle qu’en soit la raison, organiser plus longtemps notre suicide collectif.

Dr Pascal Sacré

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