Les manifestations du dimanche sont au centre du conflit des extrêmes.

17 minutes de vidéo qui remontent le cortège du 23/01/2022 à Bruxelles:

https://crowdbunker.com/v/KoO8v6oIDS

On entend tout et n'importe quoi sur la vocation d’extrême-droite qu'auraient ces manifs. À l'évidence, pour toute personne qui y a pris part sans préjugé, l'écrasante majorité de ce qui constitue le cortège apparaît totalement apolitique et, d'autre part, toutes sortes de groupes, collectifs, associations se présentent sous leur bannière avec un discours focalisé sur la lutte commune et ce, sans aucune référence à leur propre cause, du moins à ce qui divise. Le fait que chaque dimanche fini par dégénérer est à la charge de casseurs purs et durs qui n'ont rien à revendiquer et se montrent violents pour discréditer l'ensemble et coller avec les assertions de la presse: extrême-droite, néo-nazis...

Se dire que manifester avec, parmi, malgré la présence de tel ou tel groupe, catholique,  nationaliste, identitaire, représenterait un ralliement à leur cause équivaudrait, de l'autre point-de-vue,  à refuser d'y prendre part à cause de la présence d'arabes ou d'un calicot "peace and love". N'y a-t-il pas là le germe de l'intolérance et de l'exclusion qui caractérise le fascisme ? Ces dizaines de milliers de personne qui ne veulent pas ou plus se faire injecter, qui protégeront leurs enfants, sont dans un état de détresse, comme s'il y avait un incendie à combattre, comme dans ces moments graves où on pourra se réjouir d'avoir des alliés plutôt que de faire la fine bouche pour finir dépassé et seul.

Ce qui reste de la dissolution, de la fonte des extrêmes gauche/droite en tant que repères idéologiques éprouvés durant le XXème siècle, relève aujourd'hui du grand n'importe quoi ! Il semble qu'au lieu de tendre vers un équilibre, on a juste remélangé et redistribué les cartes ...surprise ! L’extrême-droite revendique "Non à la dictature !", "Protégeons les enfants", "Liberté" et la gauche se défend depuis sa position dominante: "Ne les écoutez pas !", "Respectons les mesures !", "À-bas les complotistes !". Au comble, les antifas qui se voudraient d’extrême-gauche, voire libertaire, tendent à devenir la copie conforme de ce qu'ils combattent.  Ce qui a toujours caractérisé l’extrême-droite était l'autoritarisme, la ségrégation et l'intolérance. Au contraire, les valeurs de la gauche tendent vers la tolérance, le social et l'égalitarisme. On est en pleine inversion ! La ségrégation est passée à gauche, l'égalité à droite, la tolérance est partie à droite, l'autoritarisme c'est à gauche et à droite la liberté... Bref, y faut tout réapprendre par cœur !

Les germes de cette inversion étaient déjà là depuis longtemps: l’extrême-droite en tant que repoussoir médiatico-politique depuis plus de 40 ans a acquis un statut victimaire propice à faire naître des idéaux et combats légitimes. Quant à la gauche (politico-médiatique), elle est gangrenée par la théosophie et le fabianisme jusqu'aux excès publiques de revendications pédophiles durant les années 70/80s.. Les représentants politiques de gauche siègent en maçonnerie avec leurs frères banquiers, patrons, juges, ils ont tous le même grand-maître. Ce qui était autrefois défini et présenté comme le cinquième pouvoir, la presse, s'avère être une arme redoutable au service d'un pouvoir centralisé et unique. La presse s'est contentée de construire sa  réputation mais a abdiqué depuis longtemps au moment où elle aurait été supposée entrer en scène...