Il m'est rapidement venu l'idée, en me lançant dans la musique (1982), de faire du "multicouches" en utilisant 2 radio-cassette-recorder mis face-à-face, l'un rejouant ce que je venais d'enregistrer pendant que j'y rajoutais une couche en live, l'autre appareil enregistrant l'ensemble.
Je n'avais, autant le dire, aucune connaissance de l'existence d'enregistreurs 4-pistes ni de moyens pour envisager l'aquisition de matériel. Mon set en 1983 se limitait donc à un casio PS-30 et une guitare électrique épiphone au manche maladroitement recollé à la tête et achetée contre 300 bef (7,5€) + un synthé Yamaha DX-9 généreusement prêté par Xavier A. + une tête d'ampli avec reverb à ressort généreusement prêtée par Daniel T de ma classe. J'ai durant une année sêché un maximum de cours pour aller squatter l'espace à musique toujours généreusement mis à ma disposition chez Xa où le maigre matériel décrit plus haut m'attendais avec 2 radio-cassettes. Je n'enviais aucunement d'autres équipements et malgré une qualité sonore épouvantable, ne possédant aucune hi-fi digne de ce nom, il y avait suffisament à explorer et à compliquer les choses sous cette forme épurée.
I remember the sun
I don't like the way you trusted me Dumb magician
Cleopatra
Ahmoud
Blue star
Here come the flood
Voice of manimals
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http://archive.org/details/djp-80sRemixsDoubleTape
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En 2013 j'ai finalement digitalisé proprement ces cassettes "master" sorties d'un radio-cassette pourri, captant au petit micro à 5 balles un synthé amplifié par une micro chaîne mourrante, cassettes qui, souvent de qualité ferreuse (cheap), ont étés bringueballées à toutes les sauces jusque dans le sable et dont on était sûr à l'époque que même bichonnées et asceptisées, elles seraient inécoutables 20 ans plus tard ! Certes, on sent bien ici que ça revient de loin mais les K7's n'étaient pas aussi volatile que la propagande pour les CD's voulait le faire croire! Considérons que le son est donc très "vintage", ce qui est peut-être bien devenu le cas aujourd'hui ?! Ces quelques vieux morceaux naïvement adorés puis frustrement haïs, redécouverts après un long silence dans une boite en carton, ont fait l'objet de rajouts du petit détail qui manquait après mûres réflexions. Ces rajouts ont été joués au DX-100 (petit frère unijambiste du DX-9, lui même avorton simplifié du DX-7), petit synthé que j'ai acquis vers 1985 et aux sons voisins de celui utilisé à l'époque.